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Publié le 19

Niort, de l’euphorie à la déception

Mathias Golab (n° 503) avait pourtant disposé de Guen (n° 171)

La déception est immense, à la hauteur de l’euphorie qui régnait dans le camp niortais en début de rencontre. Opposés à une solide réserve de Thorigné-Fouillard emmenée par leur leader Damien Provost (n° 78), les Niortais réalisaient un début de rencontre exceptionnel en remportant cinq des six premiers simples à la belle, dont trois 11-9. Parmi cette pluie de victoires arrachées aux forceps, la plus belle était à mettre au crédit de Mathias Golab (n° 503), auteur d’une perf de choix face à Samuel Guen (n° 171) 11-9 dans la cinquième manche. « La feuille de match a bien tourné pour nous mais on a aussi montré un niveau de jeu digne de la N1 », analysait l’entraîneur-joueur Alin Bobonete, victorieux de ses deux premiers simples 11-5 à la belle contre Mahoudo (n° 382) et 11-9 à la belle contre Pasquette (n° 374).
À 5-1, Niort connaissait un passage à vide avec la deuxième défaite de Thomas Bikindou, l’homme en forme du début de saison. « Thomas s’est arraché les cinq doigts de la main sur la table pendant l’échauffement, explique son coach. Il n’arrivait pas à bien serrer sa raquette. » Dans ces conditions, le junior niortais ne parvenait pas à remporter la moindre manche. Forcément, cette statistique stérile permettait aux visiteurs de revenir (5-3, 6-4) sur des Niortais qui se mettaient à rater les opportunités et ce, malgré le gain d’un double. On pense à Antoine Doyen (n° 161), qui mena 4-1 à la belle contre Provost (8-4), avant de s’écrouler après le temps-mort visiteur. Après sa perf initiale, on espérait un peu plus aussi de Mathias Golab contre Mahoudo, un joueur qui n’avait pas remporté le moindre simple de la rencontre. Il n’en fut rien. Les Bretons remportaient les quatre derniers matchs et coiffaient les locaux sur le poteau et ce, malgré la résistance d’Alin Bobonete contre Guen (défaite 11-4 à la belle) lors du dernier simple.

 

 

 

Publié le 17

Niort veut inverser la tendance

N1M : Niort – Thorigné
Battus avec les honneurs à Annecy (8-5), les Niortais remettent le couvert ce samedi avec l’ambition d’inverser la tendance après deux revers de rang. Certes, il sera probablement compliqué d’envisager la victoire face à la solide formation de Thorigné-Fouillard qui reste sur un succès probant contre Abbeville (8-1) et un nul à Boulogne-Billancourt (7-7) ; mais en récupérant leur meilleur joueur, Antoine Doyen (n° 161), les Deux-Sévriens, au grand complet, peuvent mettre des bâtons dans les roues de leurs adversaires qui comptent sur l’expérience de Damien Provot (n°78), toujours invaincu avec cinq succès individuels au compteur. 
Niort : Antoine Doyen (n° 161, 2.560 pts), Alin Bobonete (n° 348, 2.352 pts), Thomas Bikindou (n° 356, 2.342 pts), Mathias Golab (n° 503, 2.241 pts).
Thorigné-Fouillard : Provost (n° 78, 2.790 pts), Guen (n° 171, 2.545 pts), Pasquette (n° 374, 2.325 pts), Mahoudo (n° 382, 2.320 pts).
Niort TT – Thorigné-Fouillard (b), Ce samedi soir à 17 h, à la salle spécifique rue Georges- Clémenceau. Entrée gratuite. 

N3M : Nantes – Niort (b)
Après deux défaites consécutives, la réserve niortaise se voit offrir une belle opportunité de décrocher son premier succès à Nantes, formation qui n’a disputé qu’une rencontre (défaite au Mans 8-3). Les Nantais, qui présentent une équipe abordable sur le papier, s’appuient essentiellement sur l’ancien thouarsais Jean-Baptiste Frémont (n° 707). Pour ce deuxième déplacement de suite, les Niortais récupèrent leur leader Nicolas Blandin (n° 558), auteur d’une bonne pige en N1. La confiance aux jeunes est aussi maintenue puisque Mathis Letourneur (1.670 pts) et Antoine Sabiron (1.676 pts) seront de nouveau alignés. 
Nantes : Fremont (n° 707, 2.128 pts), Bayeux (1.942 pts), Martinez (1.790 pts), Mousseau (1.733 pts).
Niort : Nicolas Blandin (n° 558, 2.214 pts), Yohan Baribaud (1.745 pts), Mathis Letourneur (1.670 pts), Antoine Sabiron (1.676 pts).
Nantes TT (c) – Niort TT (b), Ce samedi soir à 17 h.

STAGE VACANCES DE LA TOUSSAINT
Pour cause de travaux dans la salle principale du club, le nombre maximum d’inscrits au stage est de 24 joueurs.
Il n’y a plus de places disponibles.
Les inscriptions sont donc closes et aucune inscription ne sera acceptée sur place.

Publié le 08

Bikindou signe l’exploit du week-end

À 16 ans, Thomas Bikindou signe un véritable exploit en disposant d’un joueur professionnel.

Même si les Niortais ont concédé une défaite à Annecy (8-5) ce week-end en Nationale 1, Thomas Bikindou (n° 356 français), l’un des jeunes membres de cette équipe, s’est illustré de la plus belle des manières. Après avoir battu Benjamin Givone (n° 283) à la belle, le pongiste de 16 ans a réussi l’exploit d’écarter le Suédois Mattias Oversjö (2.928 pts, n° 56 français), un pongiste expérimenté de 29 ans, qui évoluait en Pro A à Jura Morez en 2018.
Avant la rencontre, 586 pts et 300 places au classement national séparaient les deux joueurs. Le début de rencontre tournait au cauchemar pour le Niortais, qui concédait les deux premières manches (11-5, 15-13). « Thomas a eu le mérite de revenir dans le match alors qu’il était mené, analyse son coach Alin Bobonete. Il a tenu la balle sans forcer. Il est resté plus concentré en fin de set que contre Nolan Givone (n° 180), où il a mené à chaque manche mais a fini par perdre. » C’est ainsi que Thomas Bikindou arrachait la troisième manche 12-10 puis la quatrième, 11-4. Outre l’exploit et la qualité du jeu déployée par le Niortais réputé pour son jeu offensif, ce sont les circonstances de l’obtention de ce succès qui sont à souligner car le junior mena 10-6 à la belle avant de voir son adversaire revenir à 10-9.
« Là, son adversaire a sauvé cette quatrième balle de match en réalisant un point incroyable en défense, explique Alin Bobonete. Cela aurait pu démoraliser Thomas. Mais il a tenu le choc. Mentalement, c’est fort de se remettre d’un tel scénario à 16 ans. » Finalement, Thomas Bikindou s’imposait 12-10 et réalisait au passage le plus bel exploit de sa jeune carrière. « C’est une très grande joie, commente l’intéressé qui s’entraîne tous les jours. Même à 2-0, c’était très accroché dans le jeu. Je sentais que j’étais au niveau et je suis revenu à 2-2. À la belle, il rentre deux coups incroyables alors que je mène 10-6. À 10-10, je suis resté confiant car j’avais toujours été devant durant le set. J’ai suivi les consignes du coach qui me disait de l’enfoncer avec mon coup droit et de le faire reculer. Cela m’a souri. »
Emmanuel Lebesson, le champion d’Europe 2016, qui a côtoyé Mattias Oversjö sur le circuit pro et notamment en jeune, mesure l’exploit du Niortais. « Thomas a fait une sacrée perf’ car Oversjö est un très bon joueur. Il a fait partie des meilleurs joueurs suédois et a disputé les championnats d’Europe. Il n’est pas facile à jouer car il a beaucoup de toucher et de l’expérience. Il donne parfois des effets étranges à la balle. »
À noter qu’avec ce succès, Thomas Bikindou récupère 40 points et entre virtuellement dans le gratin des 300 meilleurs joueurs français.

Publié le 05

Niort résiste

Malgré une belle résistance, les Niortais ont subi leur second revers de rang à Annecy samedi soir (8-5). Cette défaite serrée laisse forcément un goût amer puisque les Deux-Sévriens ont fait le déplacement en Haute-Savoie sans Antoine Doyen (n° 161), leur meilleur joueur. A l’annonce du report de la journée par la Fédération, dans un premier temps, en raison de la pandémie, le leader niortais, qui vit en Scandinavie, avait annulé son déplacement à Annecy et s’était rendu disponible pour le championnat dans son pays hôte. Il n’a pu revenir sur sa décision à l’heure où la FFTT autorisait finalement la poursuite du championnat. C’est Nicolas Blandin, l’autre recrue estivale, qui le remplaçait au pied levé.
Les Niortais ont livré une résistance magnifique, contre une formation qui luttera elle-aussi pour son maintien. Menés 3-0, ils revenaient à 3-2 notamment grâce à la victoire de Thomas Bikindou, meilleur niortais du jour, contre Benjamin Givone 13-11 à la belle. A cet instant, sur l’autre table, Nicolas Blandin menait deux manches à une contre l’ancien Chef-Boutonnais, Nolan Givone, avant de céder 11-4 à la belle. « Nolan Givone m’a impressionné, analysait Alin Bobonete le coach niortais. C’est lui l’artisan du succès d’ Annecy. Il est devenu puissant et solide. » Menés mais toujours très accrocheurs, les Deux-Sévriens grapillaient des points à l’image des victoires de Bobonete, Blandin et Golab contre Revil. Et comme Thomas Bikindou réalisait l’exploit de battre le Suèdois Mattias Oversjö, 12-10 à la belle, Niort, revenu à 6-5, se mettait à espérer. En vain. « Pour une équipe jeune qui découvre le niveau, notre prestation est très encourageante, expliquait Alin Bobonete. C’est très bien pour nos deux jeunes Mathias et Thomas, ainsi que pour Nicolas Blandin qui a montré de belles choses en emmenant Nolan Givone à la belle et en battant sereinement Revil. » Même s’il est probablement trop tôt pour le dire, cette défaite entame sérieusement les chances de maintien des Niortais qui vont désormais affronter des formations d’un autre calibre.
En N3, le derby entre Périgné et la réserve de Niort a tourné court, les Pérignois ne faisant qu’une bouchée (8-0) d’une équipe niortaise, certes privée de Nicolas Blandin, mais pas assez armée pour lutter.
N1M. Annecy CRAN : 8 – Niort TT : 6
Th. Bikindou (n° 356, 2.342 pts) bat. Givone (n° 283, 2.403 pts) 3-2, Oversjö (n° 56, 2.928 pts) 3-2 ; perd N. Givone (n° 180, 2.533 pts) 3-1. A. Bobonete (n° 348, 2.352 pts) bat Revil (n° 805, 2.092 pts) 3-0 ; perd Oversjö (n° 56, 2.928 pts) 3-2, B. Givone (n° 283, 2.403 pts) 3-0. N. Blandin (n° 2214 pts) bat Revil (n° 805, 2.092 pts) 3-0 ; perd B. Givone (n° 283, 2.403 pts) 3-1, N. Givone (n° 180, 2.533 pts) 3-2. M. Golab (n° 503, 2.241 pts) bat Revil (n° 805, 2.092 pts) 3-1 ; perd Oversjö (n° 56, 2.928 pts) 3-0, N. Givone (n° 180, 2.533 pts) 3-1. Doubles : Blandin-Bobonete battent B. Givone-Revil 3-1 ; Bikindou-Golab perdent N. Givone-Oversjö 3-0
N3M. Périgné : 8- Niort TT (B) : 0
L. Collet (n° 336, 2.367 pts) bat M. Letourneur (1.670 pts) 3-0, Y. Baribaud (1.745 pts) 3-0. A. Noiraut (n° 944, 2.047 pts) bat N. Brunstein (n° 125, 1.849 pts) 3-0, A. Sabiron (1.676 pts) 3-0. D. Archambeau (1.995 pts) bat M. Letourneur (1.670 pts) 3-0, Y. Baribaud (1.745 pts) 3-0. M. Richard (1.937 pts) bat N. Brunstein (n° 125, 1.849 pts) 3-1, A. Sabiron (1.676 pts) 3-0

Publié le 23

Interview Antoine Doyen : ” J’ai envie de faire les J.O.

Antoine Doyen, samedi, face au Hongrois Nandor Ecseki.

Recrue phare du Niort TT, Antoine Doyen (n° 161 français) a disputé son premier match samedi à domicile sous ses nouvelles couleurs. L’occasion de faire connaissance avec ce garçon de 19 ans au parcours singulier.

Quel bilan tirez-vous de votre premier match (défaite 8-2) ? « Personnellement, je suis satisfait. J’ai gagné le match que je devais gagner contre Baechler (n° 307), et j’ai fait un bon match contre Ecseki (n° 134 mondial). Contre lui, j’ai essayé d’être efficace en services-remises. Au final, je prends un set. Ça se joue sur de petites erreurs. Collectivement, j’ai eu de bonnes sensations aussi. J’ai été bien accueilli notamment par Mathias Golab, qui est le seul joueur de l’équipe que je connaissais un peu. J’ai dormi chez lui vendredi soir. Je me suis entraîné samedi matin avec Thomas Bikindou. J’ai fait la connaissance d’Alin Bobonete juste avant le match. Pendant la rencontre, on s’est entraidé. L’ambiance était bonne et ce, malgré la défaite. Franchement, ça peut être une belle aventure, même si le maintien sera dur à aller chercher. Il faudra battre Annecy lors de la prochaine journée. Je serai présent. »

Dans quelles conditions s’est déroulée votre venue ? « Je cherchais un club en fin de saison dernière pour quitter Chartres. J’ai eu un contact avec Nantes en Pro B, mais c’est Mathieu De Saintilan (n° 85) qui a été choisi. J’ai continué de chercher notamment au Danemark, où j’ai eu plein de propositions. J’ai choisi la plus intéressante, à savoir à Roskilde. Je joue avec Michael Maze, médaillé au JO, et Jens Lundquist (ex n° 19 mondial), dans la plus haute division du pays. Je vais aussi disputer la Champion’s League. Après ma signature à Roskilde, j’avais trouvé mon club principal, mais j’avais besoin de faire plus de matchs car je ne sais pas comment les tournois internationaux vont s’organiser avec la Covid. J’ai appris que Niort n’avait plus de joueurs en N1. Je suis passé par Simon Soulard qui m’a mis en contact avec le club. Et ça s’est fait. Au total, je ferai sept à huit rencontres pour Niort. »

Quelles sont vos ambitions dans le tennis de table ? « J’ai envie de faire les JO avec le Portugal, car j’ai changé de nationalité en décembre puisque ma maman est Portugaise. Au Portugal, il y a davantage d’opportunités qu’en France. J’ai déjà disputé les championnats du Portugal où j’ai atteint les demi-finales en battant Carvalho (n° 181 mondial) en quarts. Aujourd’hui, je me consacre tous les jours à ce projet. Je vis en Suède à Eslov, où il y a un bon pôle d’entraînement. Je m’entraîne six à sept heures par jour avec Truls Moregard (18 ans, vice-champion du monde junior, n° 104 mondial). »

Publié le 21

Niort tombe pour sa première

Malgré la défaite, le public niortais a découvert Antoine Doyen.

 

Les Niortais ont résisté, livré de beaux combats, mais ont logiquement chuté pour leur début en N1. Comment aurait-il pu en être autrement, entre une équipe niortaise très jeune dont les trois-quarts des joueurs n’évoluaient pas à ce niveau il y a un an, et une formation Saint-Pierraise emmenée par le Hongrois Nandor Ecseki (n° 32 français, 134 mondial), habitué au Pro Tour ?
Cette rencontre fut l’occasion de découvrir Antoine Doyen (n° 161), 19 ans, arrivé de Chartres à l’intersaison. Pour ses débuts, le néo-niortais héritait de l’ogre Nandor Ecseki. En verrouillant le jeu en service-remise et en montrant une belle énergie sur les longs échanges, Doyen réussissait à chiper la deuxième manche. Pas plus.
Il apportait tout de même un point à l’équipe niortaise en se jouant facilement de Baechler (n° 307). Auparavant, Thomas Bikindou (n° 356) avait réussi un belle perf en disposant de Poret (n° 194), le meilleur joueur français de sa génération, 11-8 à la belle. Niort chutait finalement 8-2.
Sur les tables voisines, la réserve niortaise décrochait deux petits points supplémentaires mais s’inclinait elle aussi pour ses débuts en N3.