À l’arrêt depuis le mois d’octobre, les championnats nationaux de tennis de table ne reprendront pas. Le Conseil fédéral de la Fédération française de tennis de table a entériné la décision jeudi 1er avril, optant pour une interruption définitive, sans montée ni descente​. Et la décision n’a étonné personne dans les rangs des clubs deux-sévriens concernés : Niort, pensionnaire de N1 et N3 masculines, et Périgné, qui évolue en N3 masculine.

“On s’y attendait”​, souligne Alin Bobonete, entraîneur de Niort TT. “La Fédération a consulté les clubs de N1 il y a quelques jours, en vue de la mise en place de play-off pour la montée en Pro B. Le championnat normal était donc terminé. Et, étant donné les mois d’arrêt, ce n’est pas une décision trop dure à digérer.”

“Ce n’est pas une surprise” ​, renchérit Alain Paillé, président de Périgné. “Et ce n’est pas vraiment une bonne nouvelle pour nous, parce qu’on espérait jouer la montée en N2.”

Au moment de l’interruption, les Pérignois occupaient la place de leader avec trois victoires en autant de rencontres. “Cela fait plus d’un an et demi sans montée, soit trois phases. Or, on espérait accompagner la progression d’Antoine Noirault en lui proposant un niveau de jeu supérieur. ​” Mais Périgné repartira donc en N3 à la rentrée prochaine, et il est trop tôt pour savoir si l’espoir du club en portera toujours les couleurs.

De son côté, Niort TT avait mal démarré la saison (trois défaites en N1 comme en N3) et se consolera avec le maintien de ses deux équipes masculines dans leurs divisions respectives. “Mais on est dans le flou par rapport à la saison prochaine”​, remarque Alin Bobonete. “Le plus important sera de repartir. Si le sport recommence, ça signifiera que la vie reprend.” “Il serait bon de vivre une saison normale”​, espère Alain Paillé.

En attendant, quid de l’entraînement ? “Ce serait bien de continuer​, “ répond Alin Bobonete. “C’est un sport qui demande beaucoup d’entraînement, on ne peut pas se permettre de s’arrêter pendant trois mois.” ​Mais seuls les sportifs inscrits sur les listes ministérielles peuvent pratiquer leur sport favori : Antoine Noirault à Périgné, Thomas Bikindou, Mathias et Jeanne Golab à Niort. Pour les autres, l’activité est à l’arrêt.